Cédric Plouvier écrivain
Pax Deorum – Livre I : Les Fils de Mars

Pax Deorum – Livre I : Les Fils de Mars

Synopsis détaillé :

Début du IVe siècle avant J-C. Rome est en passe de dominer complètement le Latium, une région fertile du centre de l’Italie. Puissante, la ville bouillonne pourtant intérieurement. Les intrigues familiales et politiques au Sénat et dans les grandes maisons, les querelles d’ego, ainsi que les affaires sales dans les quartiers populaires parfois aux mains des bandits, sont le lot quotidien de la Ville. Celle-ci est également confrontée aux menaces croissantes des peuples voisins, notamment étrusques, l’obligeant à mener des guerres continuelles.

À tout cela s’ajoutent d’étranges évènements, qui se multiplient jusque dans les campagnes environnantes et qui semblent impliquer les dieux, poussant les Romains à s’interroger sur leur destin : de quelle nature est la menace qui pèse sur Rome ?

Explications supplémentaires :

Entre Game of Thrones et la série télévisuelle Rome, Pax Deorum est une saga complexe dont l’intrigue se structure à travers un enchevêtrement d’histoires qui se recoupent, avec de nombreux personnages. Il faut laisser le temps à ces derniers de se découvrir : la grande majorité des personnages apparaissent dès le tome 1, mais se retrouvent ensuite. Ne vous inquiétez pas si vous vous y perdez un peu et référez-vous à l’index si nécessaire.

Il n’y a aucune longueur dans le récit dès lors que l’on accepte le principe d’un roman d’abord historique, où l’ambiance et l’immersion sociétale sont essentielles. Les descriptions, l’utilisation de termes techniques, etc… ne sont jamais exagérés mais toujours nécessaires ! Je précise de surcroît que de nombreux personnages (notamment aristocratiques) ont réellement existé, leur nom suit la logique romaine. Le lexique, avec les noms et les généalogies, est encore une fois là pour faciliter votre compréhension.

Le format physique est préférable au format virtuel, cela afin de faciliter l’accès aux lexique, index et généalogies des personnages, ainsi qu’aux cartes, importants pour se repérer dans le récit, surtout dans les premiers tomes.

Chroniques (il existe de nombreuses chroniques des anciennes éditions sur internet, pour vous donner une idée) :

Mare Nostrum (association) (07/05/2021) = ancienne édition (mais correspond au contenu de ce Livre I)

« Pax Deorum n’est pas une fresque statique. Le soin apporté à la reconstitution historique, n’enlève rien au suspense qui permet de faire défiler les pages sans s’en rendre compte.« 

Commentaires de lecteurs :

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Extrait choisi de l’ouvrage :

Titinius avança avec un autre soldat, l’épée à la main, et pénétra lentement dans la pièce. Il jeta un regard circulaire pour s’assurer que l’endroit était sans danger et comprit qu’il était vide.

La matrone l’avait suivi jusqu’au seuil, mais avait refusé de le rejoindre dans la salle : son mari se trouvait là, une lance plantée dans le thorax, cloué littéralement au mur, à droite de l’entrée.

Les meurtres étaient fréquents dans la Ville. En tout cas, rien qui ne méritait que Titinius se déplace lui-même pour le constater. S’il avait pris la peine de venir jusqu’ici, tout au nord de Rome, au fond du Quirinal, c’était parce que les circonstances de cette mort étaient particulières. Et comme le tribun consulaire Lucius Valerius Potitus lui avait demandé d’enquêter sur les manifestations étranges qui se multipliaient à Rome et dans ses périphéries rurales, le moindre phénomène ou évènement inhabituel l’intéressait.

Il s’approcha du cadavre, alors que le soldat qui l’avait accompagné s’était posté à l’entrée de la pièce, puis l’observa attentivement.

C’était un individu d’un âge assez avancé pour sa condition sociale, plus de cinquante ans, de corpulence moyenne. Le centurion analysa de plus près la lance. Elle aussi n’avait rien de particulier, mais la manière dont elle était plantée l’intriguait. En déplaçant un peu la dépouille, il constata en effet que la pointe était presque complètement enfoncée dans le mur. La chose était impossible en lançant l’arme sur un homme, surtout avec un recul de seulement deux pas, c’est-à-dire la distance séparant le cadavre de la paroi en face.

Le meurtrier avait donc perforé le corps à bout portant.

Mais dans ce cas, pourquoi n’y avait-il aucune trace de combat visible ? La pièce était en effet toujours en ordre et les vêtements de la victime étaient intacts. Le tueur n’était pas apparu ainsi subitement ! Le propriétaire des lieux l’avait forcément vu.

Il regarda autour de lui et ne découvrit aucune fenêtre. La porte était la seule sortie possible et donc… l’unique entrée !

Sauf s’il connaissait son meurtrier et qu’il était avec lui, dans cette pièce, pensa Titinius.

Deux autres questions se posaient à lui : pourquoi le battant était-il clos de l’intérieur et que voulait l’assassin ? Car, dans ce cas, il lui apparaissait évident que le crime avait été prémédité.

— Que faisait-il ici ? finit par demander le centurion à l’épouse qui l’observait toujours à distance.

— Il venait souvent là pour s’isoler, mais j’sais pas c’qu’il faisait. Il fermait à chaque fois, pour pas qu’on l’dérange.

— Quelqu’un est-il entré avec lui aujourd’hui ?

— Non, il était tout seul.

Titinius regarda au fond de la salle : les armes et pièces de valeur ne semblaient pas avoir bougé, ce qui rendait le mobile du meurtre encore plus étrange. Par contre, on devinait qu’il manquait une lance sur le support de rangement. L’arme du crime devait donc être celle-ci, à moins d’avoir voulu le faire croire. Mais alors, dans quel intérêt ?

— Ton mari aimait les armes à ce que je vois. Avait-il quelque ennemi qui aurait pu s’en prendre à lui ?

— Il a servi dans la légion. Il a gardé celles qu’il avait et en a racheté d’autres, à d’anciens compagnons. Il faisait partie d’une confrérie militaire.

— Ce petit coffre, là-bas, à côté de la vaisselle précieuse, je suppose que c’est votre argent ?

Comme la matrone ne réagissait pas, sans doute par ignorance, le centurion partit lui-même vérifier. En effet, celui-ci était rempli de pièces grecques, de bronze et d’argent, et il y avait également des aera signati.

 

Attention ! Ce tome est une nouvelle édition, complètement réécrite, des anciens tomes 1 (Il était une fois, Rome…) et 2 (La voix des dieux), sortis en 2020 (et non leur suite).